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Histoire de la greffe


1. 3è Siècle, la première représentation du don d’organes 

Une fresque de Fra Angelico représente la greffe d’une jambe au Diacre Giustiniano par Saint Côme et Saint Damien. On peut l’admirer dans le couvent San Marco à Florence. Jacques de Voragine en fournit l’explication au XIIIème siècle dans son ouvrage La Légende Dorée: la jambe de Giustiniano était atteinte d’un cancer. Saint Côme et Saint Damien amputèrent le membre malade et le remplacèrent par celui d’un éthiopien récemment décédé. 

Les auteurs de cet exploit devinrent les saints patrons des médecins et des chirurgiens…

Histoire de la greffe. Fresque de Fra Angelico qui représente la greffe d'une jambe au diacre Giustiniano par Saint Côme et Saint Damien. Jacques de Voragine en fournit l'explication au XIIIème siècle dans son ouvrage La Légende Dorée: la jambe de Giustiniano était atteinte d'un cancer. Saint Côme et Saint Damien amputèrent le membre malade et le remplacèrent par celui d'un éthiopien récemment décédé. Œuvre présente au couvent San Marco à Florence.
Fra Angelico, « Miracle de la jambe noire »

2. 1818, la première transfusion sanguine d’homme à homme

Un obstétricien anglais, le Professeur James Blundell, transfuse quelques centilitres du sang d’un homme à son épouse, qui avait fait une hémorragie à la suite d’un accouchement. Elle est sauvée. 

Le médecin renouvelle cette opération sur une dizaine d’autres patientes, dont la moitié survivent.

Histoire de la greffe. Première transfusion sanguine d'homme à homme.  Un obstétricien anglais, le Professeur James Blundell, transfuse quelques centilitres du sang d'un homme à son épouse, qui avait fait une hémorragie à la suite d'un accouchement.  

3. Début des années 1900, découverte des groupes sanguins et débuts de la greffe

Histoire de la greffe. Les 4 groupes sanguins, A, B, O et AB. Découverte des groupes sanguins par l'allemand Karl Landsteiner.

L’allemand Karl Landsteiner définit les trois groupes sanguins A, B et O. Ses collègues découvrent un quatrième groupe: AB. 

On découvrira en 1907, plusieurs années plus tard, que les transfusions ne doivent se faire qu’entre personnes dont les groupes sanguins sont compatibles. 

Alexis Carrel développe la technique de suture des vaisseaux sanguins, technique nécessaire à toute transplantation. Il apprend la couture auprès d’une brodeuse, puis applique sa technique à des recherches sur les anastomoses vasculaires qui lui vaudront le prix Nobel en 1912. Il émigre ensuite à Chicago, où il met son savoir à profit pour tenter des transplantations sur des animaux. Il met également en évidence l’intérêt du froid pour conserver les organes et les tissus.

En 1906, Mathieu Jaboulay, un médecin lyonnais spécialisé en chirurgie vasculaire, greffe un rein de porc puis un rein de chèvre au pli du coude de deux femmes atteintes d’insuffisance rénale. Les deux malades décèdent peu de temps après. 

Les gestes médicaux sont maîtrisés, cependant les greffes continuent à échouer et les receveurs ne semblent pas tolérer des éléments provenant d’organismes étrangers. 

4. 1933-1950, les premiers essais

Le russe Yuri Yurievich Voronoy découvre que le rejet est un évènement immunologique. Il décide alors de tenter la première homotransplantation rénale. Le receveur est une jeune femme de 26 ans et le donneur un homme décédé de 60 ans. La patiente décède quatre jours après la greffe, mais un cap important a été franchi. 

Le zoologue Peter Medawar tente des greffes de peau sur des animaux pour étudier le phénomène du rejet, travail qui lui vaudra un Prix Nobel. 

En 1947, à Boston, David Hume réalise une transplantation clandestine sur une jeune femme en insuffisance rénale aiguë causée par un avortement. Le rein fonctionna temporairement mais suffisamment longtemps pour que ceux de la patiente se remettent à fonctionner. Le greffon fut ôté et la malade survécut. 

1951, à Chicago, Richard Lawler greffe avec succès un rein de cadavre à une femme atteinte de polykystose, la greffe fût cependant rejetée au bout de quelques mois et le greffon enlevé. Mais la patiente survit et meurt cinq ans plus tard de problèmes cardiaque. Beaucoup critiqué par ses pairs à l’époque, il fut nominé 20 ans plus tard pour un prix Nobel.

En France, la même année, René Küss, avec Charles Dubost et Marceau Servelle, met au point une technique chirurgicale permettant de placer le greffon dans la fosse iliaque. Cette méthode a ensuite été universellement adoptée et est toujours utilisée à l’heure actuelle.

Histoire de la greffe. Photo des docteurs Richard Lawler, James West et Raymond Murphy, à Chicago en 1951. Les trois docteurs viennent de réaliser la première greffe de rein avec succès.
La première greffe rénale officielle réussie, Dr. Richard Lawler, Dr. James West et Dr. Raymond Murphy
Histoire de la greffe. Photo de René Küss, pionnier français de la greffe, au bloc opératoire.
René Küss, pionner français de la greffe

5. 1952, Le système HLA et première tentative de greffe à partir d’un donneur vivant

Jean Dausset, immunologiste, publie ses premiers résultats sur le système HLA, une sorte de carte d’identité génétique de l’Homme. Ses travaux lui vaudront un prix Nobel de Médecine. 

Cela change la manière de greffer, dès lors, pour que la greffe réussisse et que le système immunitaire du receveur ne rejette pas l’organe du donneur, deux solutions sont possibles:

  • Soit les systèmes HLA du donneur et du receveur sont les plus proches possibles, comme c’est le cas pour les vrais jumeaux,
  • Soit il faut affaiblir le système immunitaire du receveur pour empêcher le rejet de se produire.
Histoire de la greffe. Découverte du système HLA en 1952 par Jean Dausset, immunologiste français. Travaux qui lui vaudront un Prix Nobel de Médecine. Technique qui change la manière de greffer. Schéma explicatif du système HLA et son impact sur la greffe d'organes.
Le système HLA et la compatibilité

A la fin du mois de décembre 1952, Marius Renard, un jeune charpentier de 16 ans, tombe d’un échafaudage. Une hémorragie incontrôlable contraint le chirurgien qui tente de le sauver à lui retirer son unique rein. Le rein artificiel n’existant pas à l’époque, une mort certaine attend Marius Renard. Sa mère, désespérée, supplie les médecins de greffer un de ses propres reins à son fils. 

Confrontés à cette situation dramatique, Jean Hamburger et son équipe décident qu’il est moralement acceptable de tenter cette opération de la dernière chance, plutôt que de regarder Marius s’éteindre d’une mort lente.

En cette nuit de Noël 1952, c’est toute une équipe qui se mobilise à l’hôpital Necker pour tenter l’impossible. Louis Michon, Nicolas Economos et Jean Vaysse transplantent le rein gauche de la mère dans la fosse iliaque droite du fils. L’opération est un succès, le rein fonctionne immédiatement, et Marius, qui était mourant, retrouve rapidement des forces. Les médias s’emparent de son histoire, sa mère et lui deviennent de véritables héros nationaux, symboles de la force de l’amour maternel et des prodiges de la médecine moderne.

Le greffon cessera cependant progressivement de fonctionner, pour aboutir, vingt et un jours plus tard, à un rejet sans appel et à la mort du jeune garçon.

Histoire de la greffe. Article de journal de 1953 sur Marius Renard et sa mère. Première tentative de greffe à partir d'un donneur vivant.

6. 1954, la première réussite de greffe rénale à partir d’un donneur vivant 

A Boston, l’équipe des Dr Murray, John Merill et Harrison réalise la première greffe rénale entre deux vrais jumeaux, les frères Herrick, âgés de 23 ans. Le donneur et le receveur étant génétiquement semblable, le problème du rejet ne se pose pas.

Il s’agit de la première transplantation rénale « réussie », c’est-à-dire qui fonctionne pendant plus de six mois.

En 1957 ont lieu les premières greffes entre faux jumeaux:

Jean Hamburger à Paris et John Merrill à Boston ont l’idée d’irradier les futurs receveurs afin de supprimer temporairement la fonction de la moelle osseuse, responsable du rejet.

Cette irradiation est néanmoins un traitement très lourd, puisqu’elle détruit totalement le système immunitaire du receveur. Il devient alors très vulnérable, et le moindre virus peut conduire à son décès. Les effets secondaires sont considérables. Malgré cela, les greffes réalisées entre faux jumeaux à Boston, puis à Paris, sont des réussites.

Histoire de la greffe. Photo de John Merrill, chirurgien américain, et de Jean Hamburger, chirurgien français. Les deux médecins ont l'idée d'irradier les futurs receveurs afin de supprimer temporairement la fonction de la moelle osseuse, responsable du rejet.
John Merrill et Jean Hamburger
Histoire de la greffe. Photo des frères Herrick en 1954 à Boston, après leur opération. Première greffe rénale réussie, réalisée sur deux vrais jumeaux.
Les frères Herrick après leur opération

7. 1959, Découverte de l’état de mort encéphalique 

A Paris, les neurologues Mollaret et Goulon décrivent pour la première fois l’état de mort encéphalique.

8. 1960, Les premières greffes hors gémellité 

René Küss et Marcel Legrain réalisent les 3 premières greffes hors gémellité. Deux des patients greffés survivront 18 mois.

En 1962 à Boston a lieu la première transplantation réussie d’un rein prélevé sur un donneur décédé. Le patient survit 21 mois, grâce à un nouveau médicament immunosuppresseur, l’azathioprine, utilisé en association avec les corticoïdes.

9. Années 1960, l’extension à d’autres organes 

  • Le foie

En 1963 a lieu la première tentative de greffe hépatique par le Docteur Thomas Starzl, à Denver. C’est un échec, le patient, un enfant de 3 ans, décède d’une hémorragie lors de l’opération. Il recommence l’opération chez deux autres patients la même année avec une survie ne dépassant pas trois semaines.  

Il réussit la première greffe du fois en 1967. Le malade survécut 13 mois.

  • Les poumons

En 1963, le Docteur James Hardy à l’Université du Mississippi réalise la première greffe pulmonaire. Le patient survécut 18 jours, et aucun autre receveur de poumon unique ne survécut plus de 10 mois pendant les 20 années qui suivirent. 

  • Le pancréas

En 1966, les Docteurs Richard Lillche et William Kelly réalisent, à Minneapolis, la première transplantation réussie du pancréas

  • Le cœur

En 1966, le Docteur Christian Barnard réalise la première greffe du cœur sur un patient de 54 ans, Louis Washkansky, au Cap en Afrique du Sud. Après 18 jours de survie, il décède d’une pneumonie liée à l’immunosuppression.

En Europe, la première greffe cardiaque à lieu en 1968. Réalisée par Christian Cabrol à Paris, le patient ne survit que 2 jours. 

  • Le bloc cœur-poumon

En 1968, aux Etats Unis, le Professeur Cooley réalise la première greffe cardio-pulmonaire

  • Les intestins

La première greffe d’intestins est réalisée en 1985 au Canada, par le Professeur Cohen

10. 1972, la découverte de l’effet immunosuppresseur de la ciclosporine 

Le biologiste suisse Jean-François Borel découvre les propriétés immunosuppressives de la ciclosporine, un antibiotique. Cette molécule va transformer radicalement les perspectives des greffes et la durée de vie des greffons.

La ciclosporine sera synthétisée artificiellement en 1983, ce qui ouvrira la voie à sa commercialisation, avancée décisive qui entraîne la multiplication des programmes de transplantations.

En utilisant la ciclosporine comme immunosuppresseur, les Docteurs Shumway et Reitz réussissent, à Stanford en 1981, la première greffe cardio-pulmonaire. 

En 1984, un bébé reçoit le cœur d’un babouin de 7 mois en Californie. Son corps ne rejette pas la greffe, mais elle meurt d’une insuffisance rénale, liée aux fortes doses de cyclosporine utilisées, au bout de 21 jours.

Ciclosporine

11. 1976, la Loi Caillavet 

La loi du 22 décembre 1976 (dite Loi Caillavet) est le premier cadre législatif en France introduisant la notion de consentement présumé. Chaque personne n’ayant pas fait connaître son refus, est implicitement en faveur du don d’organes. Les décrets d’application de mars 1978 créent des registres de refus dans tous les établissements hospitaliers, donnant la possibilité aux personnes opposées au don de le faire savoir.

12. 1989 et 1990, les premières transplantation de foie et de poumon à partir de donneurs vivants

Teri Smith, une jeune mère de 29 ans, donne une partie de son foie pour sauver sa fille Alyssa, âgée de 21 mois. Le foie est le seul organe ayant la propriété de se régénérer. Le recours à des donneurs vivants s’impose peu à peu, à cause du nombre important de patients qui meurent sur liste d’attente.

Histoire de la greffe. Photo tirée d'un reportage de la chaîne américaine ABC, en 2023. Reportage sur Teri Smith et sa fille. Première transplantation réussie de foie, en 1989, entre une mère et sa fille.
Teri Smith et sa fille 24 ans plus tard

L’année suivante, en 1990, le poumon droit d’une petite fille est remplacé par un lobe pulmonaire prélevé sur sa maman. 

13. 1990, le pape Jean-Paul II soutient officiellement le don d’organes

Au fil des années, il renouvellera à plusieurs reprises cet engagement fort de l’Eglise catholique en faveur du don d’organes et de la greffe:

« Il faut insuffler dans le cœur des personnes, et en particulier dans le cœur des jeunes, une reconnaissance authentique et profonde du besoin d’amour fraternel, un amour qui puisse trouver une expression dans la décision de devenir un donneur d’organes. »

Histoire de la greffe. Photo du pape Jean-Paul II. Jean-Paul II offre son soutien officiel au don d'organes en 1990.
Jean-Paul II

14. 1993 et 1994, les avancées dans la loi

En 1993, la notion de mort cérébrale est reconnue légalement en France, par l’arrêt du Conseil d’Etat du 2 juillet 1993. 

En 1994, La loi de bioéthique relative au respect du corps humain, au don et à l’utilisation des éléments et produits du corps humain, à l’assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal est promulguée en France.

Elle définit trois principes fondamentaux relatifs au don d’organes en vue de greffe : la gratuité, le principe de consentement présumé (maintenu) et l’anonymat entre donneur et receveur. 

Elle fixe également un cadre très restrictif pour les greffes à partir de donneurs vivants, puisque seuls les parents, enfants, frères ou sœurs, ainsi que le conjoint en cas d’urgence seulement, peuvent devenir donneurs.

La même année, est créé l’établissement français des Greffes (EfG). C’établissement public placé sous la tutelle du Ministère de la Santé et chargé de toute l’organisation sanitaire, réglementaire et fonctionnelle des greffes en France. L’EfG est chargé de l’enregistrement, de l’inscription des patients sur la liste d’attente, de sa gestion et de l’attribution des greffons. Il doit en outre assurer la promotion du don d’organes, établir les règles de répartition des greffons, établir des règles de bonnes pratiques, évaluer l’activité, etc.

15. 1998, le registre des refus

Le Registre National des Refus est mis en place. Il est consultable de tous les hôpitaux de France, 24 heures sur 24 et tous les français ont la possibilité de s’y inscrire.

16. 1998-2000: les premières greffes de main 

En 1998, la première greffe de la main au monde est réalisée avec succès par les professeurs Jean-Michel Dubernard et Earl Owen à Lyon. Une telle greffe de tissus composites, incluant la peau, les tissus vasculaires et les nerfs est techniquement plus complexe qu’une greffe d’organes. Les risques de rejets sont très élevés.

En 2000, Dubernard et Owen renouvellent leur exploit en greffant cette fois deux mains à Denis Chatelier, amputé à la suite à l’explosion d’une fusée artisanale. C’est un nouveau succès, un retour progressif de la sensibilité est constaté.

Histoire de la greffe. Photo de Jean-Michel Dubernard, chirurgien français, et de Denis Chatelier, greffé des deux mains. Jean-Michel dubernard et Earl Owen réalise la première greffe de la main en 1988, et greffent deux mains en 2000 à Denis Chatelier.
Jean-Michel Dubernard et Denis Chatelier, dont il avait greffé les deux mains

17. Début des années 2000, la volonté d’encadrer les choses 

En 2000, Le « Plan Greffe » est mis en place par le Ministre de la Santé. Son objectif est d’améliorer l’accès à la greffe des malades en attente, notamment en débloquant des fonds destinés à augmenter les ressources humaines dédiées au prélèvement dans les hôpitaux.

En juin 2000, le Gouvernement a annoncé sa décision de faire du 22 juin une journée nationale de réflexion sur le don d’organes afin d’instituer une campagne nationale d’information et de sensibilisation sur la question du don. 

Deux ans plus tard, en 2002, un Protocole additionnel à la Convention sur les droits de l’Homme et la biomédecine relatif à la transplantation d’organes et de tissus humains est signé.

En 2003, pour la première fois, une enquête (CNAMTS / DHOS) permet de connaître précisément le nombre de malades dialysés en France : ils sont plus de 30 000. Nombre d’entre eux pourraient tirer profit d’une transplantation rénale, mais les délais d’attente s’allongent inexorablement.

Le 6 août 2004, avec plus de cinq années de retard, la loi de bioéthique est révisée. Le prélèvement et la greffe d’organes deviennent des priorités nationales et sont affirmés comme des activités médicales à part entière.

Le cercle des donneurs vivants est élargi : peuvent donner un organes le père, la mère, et, par dérogation, le conjoint, le frère, la soeur, le fils, la fille, les grands-parents, l’oncle, la tante, le/la cousin.e germain.e, le conjoint du père ou de la mère ou toute personne faisant la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans avec le receveur.

Le 10 mai 2005, l’Agence de la Biomédecine ABM, vient se substituer à l’Etablissement Français des Greffes EfG. Cette Agence reprend toutes les activités de prélèvement d’organes, de tissus et de cellules confiées à l’Etablissement Français des Greffes depuis plus de dix ans. Ses responsabilités sont élargies aux domaines de la procréation, de l’embryologie et de la génétique humaine.

Pour plus d’informations: www.agence-biomedecine.fr

Histoire de la greffe. Logo de l'agence de la biomédecine, créée le 10 mai 2005.

18. 2005, la première greffe partielle du visage 

Les équipes des Professeurs Dubernard et Devauchelle réalisent la première greffe partielle d’un triangle nez bouche sur Isabelle Dinoire, une femme de 38 ans défigurée par un chien.

Histoire de la greffe. Photo d'Isabelle Dinoire, première femme au monde greffée du visage. Les équipes des professeurs Dubernard et Devauchelle réalisent la première greffe partielle d'un triangle nez bouche en 2005.
Isabelle Dinoire, première femme au monde greffée du visage

19. 22 Juin 2019, le Ruban Vert

Avec le soutien de l’Agence de la biomédecine et de la Fondation de l’Académie de Médecine, à l’initiative du collectif Greffes+, les associations militant pour le don d’organes, pour la première fois réunies, ont décidé d’adopter le « ruban vert » comme symbole de cette belle cause de fraternité. Il a été officiellement lancé le 22 juin pour la 19ème journée nationale de réflexion sur le don d’organes, de la greffe et de reconnaissance aux donneurs.